dimanche 21 septembre 2025

Conclusion, "Désir d'harmonie au XVIe siècle (II). Amadis Jamyn et Chaource"

 Conclusion, Désir d'harmonie au XVIe siècle (II). Amadis Jamyn et Chaource, Centre troyen de recherche et d'études Pierre et Nicolas Pithou,  2e trimestre 2024.


 En 2021, Guy Cure publiait aux éditions Liralest – Éditions Dominique Guéniot Amadis Jamyn, un poète et savant champenois au temps des guerres de Religion, fruit d’un long travail de recherche et de compilation de l’intégrale de l’œuvre poétique du poète chaourçois. Dès 2013, le Centre Pithou avait projeté d’accompagner la publication de ces travaux par un colloque, autour d’Amadis Jamyn et des poètes champenois du XVIe siècle. Ce projet a trouvé son accomplissement avec le colloque « Désir d’harmonie. Poésie, musique et politique au XVIe siècle, en Champagne méridionale » qui s’est tenu les 24, 25 et 26 mars 2023, à Vendeuvre-sur-Barse, autour de Nicolas Bourbon, à Chaource, autour d’Amadis Jamyn, et à Troyes, autour de Jean Passerat. Ce colloque venait compléter et enrichir le travail mené par le Centre Pithou autour de cette période des guerres de Religion depuis 1998 avec la publication de la Chronique de Troyes et de la Champagne durant les Guerres de Religion (1524-1594) de Nicolas Pithou, par Pierre-Eugène Leroy (1), le colloque Les Pithou, les lettres et la paix du Royaume (2), le colloque Mémoires et mémorialistes à l'époque des Guerres de religion (3) et l’édition du Recueil des choses les plus mémorables advenues dans le royaume de France (1582-1595) de Jacques Carorguy en 2011 (4). 

Après la publication du premier tome « Désir d'harmonie au XVIe siècle. Nicolas Bourbon et Vendeuvre-sur-Barse », ce deuxième tome consacré à Amadis Jamyn est la pièce centrale de ce triptyque, réunissant les textes des intervenants au cours de cette deuxième journée de colloque. Ces contributions viennent enrichir ce beau travail de Guy Cure par des regards croisés sur le poète et une exploitation renouvelée des sources, certaines inédites. 

Amadis Jamyn naît vers 1540 ou 1541, alors que la réforme de Calvin progresse dans la région, quatre ans après que ce dernier publie l’Institutio Christianae Religionis (ou Institution de la religion chrétienne). Parallèlement, se développent localement des mouvements catholiques en réaction aux réformes protestantes, sous l’action de confréries et de l’évêché qui mène un combat judiciaire et spirituel, en particulier avec la personne de l’official Jean Collet, curé de la toute proche localité de Rumilly-lès-Vaudes (5). C’est dans ce contexte que s’ouvre le Concile de Trente. La jeunesse du poète chaourçois voit les tensions entre les communautés religieuses s’exacerber, devenir de plus en plus violentes jusqu’à l’explosion qui touche la région au cours de l’année 1562 avec les massacres de Wassy, de Sens et de Bar-sur-Seine, faits majeurs qui marquent la première guerre de Religion ; Pierre-Eugène Leroy évoque les événements barséquanais et les représailles qui s’ensuivent à l’égard des protestants de la région (6). Cette violence s’invite à Chaource. Claude-Nicolas Jamyn, père d’Amadis est-il encore en charge à la prévôté de Chaource en janvier 1563 lorsque qu’un sergent troyen surnommé « Guileaume d’Espagne » vient s’y emparer du protestant Antoine Huyart, conseiller au siège présidial de Troyes (7) ? Les liens avec Troyes se lisent au travers des Chroniques de Nicolas Pithou. En 1571, c’est un natif de Chaource qui y est lieutenant criminel, qualifié de « catholique des plus séditieux » (8). En 1588, Troyes tombe aux mains du cardinal de Guise. Il purge le conseil de ville et y place de fervents fidèles dont Nicolas Guichard, autre natif de Chaource et avocat à Troyes, « l’un des plus factieux de la ville » (9).

Amadis Jamyn n’est déjà plus à Chaource en 1563, mais il n’a pu qu’être sensible à cette déchirure grandissante dans sa jeunesse qui se traduit dans un grand nombre de poèmes. Patrick de Villepin nous plonge dans ce milieu dans lequel Amadis est né et a vécu son enfance. Filiation, parentèle et sociabilités sont autant de facteurs pouvant expliquer ses engagements et cette sensibilité. L’ensemble des interventions permet de dresser un portrait d’Amadis Jamyn. Il est issu de cette société du monde des marchands et tanneurs de Chaource dont la famille a accédé à des charges financières et judiciaires au service du roi ou des grands du royaume, et par conséquent à la petite noblesse de robe. Son père Claude-Nicolas est procureur fiscal du roi au bailliage puis prévôt de Chaource (1541), et encore procureur de Charles de Luxembourg, baron de Chaource (1548). Licencié ès lois et avocat, Claude-Nicolas a donc fréquenté une faculté de droit qui outre le droit enseigne à l’époque le latin et le grec, voire l’hébreux, à la recherche de l’authenticité des sources anciennes. L’humanisme juridique venu d’Italie réforme au cours du XVIe siècle l’enseignement du Droit en France et en dépasse même le cadre. C’est sans doute auprès de leur père ayant reçu les prémices de cet enseignement que les frères Jamyn s’initieront aux humanités avant d’aller à leur tour fréquenter un collège, comme le fait à une date inconnue Amadis, après être passé à la pension de Thierry Morel, ainsi que le suggère Patrick de Villepin. Élève au collège de Coqueret à Paris, Amadis a comme maître Jean Dinemandi, surnommé Dorat, comme avant lui Pierre de Ronsard. Ce collège est le berceau de la Pléiade. 

Claude-Nicolas est encore marguillier de l’église de Chaource, acteur de la ferveur catholique qui s’exprimait dans la reconstruction de l’édifice, entamée dès le début du siècle, et de son embellissement par un grand nombre d’œuvres autant artistiques que de dévotion. La famille et ses alliances compte encore parmi elle des membres du clergé ; Amadis suit cette voie spirituelle. Il entre en cléricature, recevant la tonsure en 1569. En 1572, il est pourvu de la cure d’Artins, dans le Vendômois de Ronsard. Cette ascension sociale de la famille trouve son couronnement avec l’anoblissement d’Amadis en 1573, alors nommé secrétaire du roi Charles IX. Avec l’achat du gagnage de Basly, en octobre 1574, Amadis donne une assise foncière à son rang nobiliaire. 

Comme le rappelle Adeline lionetto, c’est en 1563 qu’Amadis est mentionné pour la première fois dans un poème polémique en tant que « page » de Pierre de Ronsard, terme alors peu flatteur mais qui signifiait qu’il était à son service – mais ce n’est qu’en 1568 qu’on le trouve mentionné comme étant son « secrétaire ». En 1563, Ronsard publiait à Avignon Réponse aux injures et calomnies de je ne sais quels prédicants et ministres de Genève, en réponse aux attaques des protestants suite à la publication de son Discours sur les misères de ce temps, écrit en mai 1562 après les massacres de Wassy et de Sens, ainsi que de sa Remontrance au peuple de France, composé en décembre 1562, dans lesquels il défendait le catholicisme. 

À la suite de son maître et ami Ronsard, sa plume est au service de sa religion. Guy Cure rappelle que la première pièce qui lui est connue, est l’épitaphe écrite pour le tombeau du connétable Anne de Montmorency, mort après la bataille de Saint-Denis en 1568 ; il fait l’éloge des Guise, dont celui de François, mort en 1563. S’il célèbre les victoires catholiques de Jarnac (13 mars 1569) et de Moncontour (3 octobre 1569), certain que la paix et la concorde reviendront avec l’anéantissement de l’ennemi protestant par le roi qui mène cette guerre juste, il s’abstient pour d’autres événements tels que la Saint-Barthélemy, qu’il a pu vivre sans doute au plus près à Paris. En effet, comme le montrent les auteurs, Amadis est devenu un témoin privilégié depuis qu’il est au service de Ronsard. Ce dernier, devenant poète et aumônier du roi, lui ouvre l’accès à la Cour. De fait, est-ce Amadis Jamyn qui compose sous le pseudonyme de Heurnay, aux côtés de Ronsard, pour les festivités du Grands carnaval de Fontainebleau ? Adeline Lionetto reprend et développe l’hypothèse de Michel Simonin. Chants et musique composés pour ces festivités sont un appel à la paix, après les terribles années qui viennent de passer. Elles inaugurent le tour de France de Charles IX, organisé à la majorité du roi par la reine mère, Catherine de Médicis. Nous savons qu’Amadis a accompagné un certain temps, aux côtés de Ronsard ou peut-être seul, cette grande déambulation de la Cour. Guy Cure nous rappelle qu’il écrit un poème à l’occasion d’un tournoi qui a lieu à Bayonne le 25 juin 1565 (10). Un temps en Vendômois auprès de son ami et maître Ronsard, au prieuré de Saint-Cosme et au prieuré de Croix-Val dont il est l’éphémère bénéficiaire, Amadis rejoint la Cour. Il met plus encore sa plume au service de Charles IX et de sa mère, Catherine de Médicis, alors nommé lecteur ordinaire de la chambre, attesté comme tel en 1571, puis secrétaire du roi, en 1573. Il célèbre les événements familiaux de la famille royale, il fréquente la Cour, l’entourage royal, les salons littéraires et l’Académie royale. Adeline Lionetto met en avant les contributions connues d’Amadis aux fêtes royales : entrées royales, ballets, comédie et tournois. Ces contributions se concentrent entre les années 1573 et 1575, sa période la plus faste en ce domaine. Cette même année 1575, Amadis Jamyn publie Les Œuvres poétiques écrites sous Charles IX cependant décédé le 30 mai 1574, et dédiées alors à son successeur Henri III, « au Roy de France et de Pologne ». Plus que le roi encore, il y vénère la reine mère, célèbre sa politique prudente et mesurée avec laquelle la paix finirait par s’imposer. L’Œuvre nourrie des textes antiques, inspirée aussi des poèmes de Ronsard, est un succès et est rééditée en 1577 et 1579 ; il travaille parallèlement à la traduction de l’Illiade et de l’Odyssée. L’inventaire après décès de la bibliothèque d’Amadis, étudié par Christine Portier-Martin, montre qu’il en avait une précieuse édition en grec, les Poetae Graeci Principes Heroiciainsi, édité en 1566 par Henri Estienne. D’autres auteurs gréco-romains enrichissaient sa bibliothèque, dont le Platonis Opera, sorti aussi chez Estienne, en 1578, éditeur qu’il fréquente pour y avoir fait imprimer ses Œuvres poétiques. En 1584, Amadis publie chez un nouvel éditeur le Second Volume de ses Œuvres, dédié à Henri III. Dans ce second volume, Amadis reste au service du roi mais il s’est déjà éloigné de la Cour, lassé et désabusé sans doute d’attendre l’harmonie venir à coup de paix éphémères et répétitives, éclipsé aussi par un rival auprès du roi, Philippe Desportes, et/ou par imitation de son maître Ronsard retiré dans son Vendômois natal.  

Analysant les archives notariales parisiennes, Christine Portier-Martin montre qu’Amadis prépare son retour au pays dès les années 1579-1580, revendant offices et renonçant à des prébendes excentrées, se recentrant sur la région de Chaource. Au cours des années 1580, il accorde de nombreuses créances à des personnes de toutes conditions en Champagne méridionale, entre Mussy-l’Évêque, Arthonay et Ervy. Ses poèmes montrent qu’il s’intéresse au monde paysan, en bon seigneur du gagnage de Basly. En septembre 1580, il fait légataires universels deux de ses trois frères, Claude lieutenant général et ordinaire au bailliage de Chaource, et Gabriel, marchand, pour tous ses « biens meubles et immeubles ». Son plus jeune frère, Benjamin, n’est pas mentionné. En ces temps troublés, la division touchait de nombreuses familles, et la famille Jamyn n’y échappe pas. Patrick de Villepin aborde la question de Benjamin qu’il qualifie de « paria ». Cette rupture définitive semble se faire au cours du début des années 1580. Peu avant, tous deux étaient encore dans l’entourage de Marguerite de Valois, d’après l’album de vers manuscrit de celle-ci. Benjamin avait pris le parti du duc d’Alençon, dont il fut le secrétaire, de 1572 à 1584, un des chefs du parti des « Malcontents », allié au cours de la 5ème guerre de religion au protestant Henri de Navarre. Benjamin dût lui-même avoir des amitiés protestantes ; le poète barséquanais, Pierre Poupo lui dédie un sonnet (11). Avec la mort du duc d’Alençon, en 1584, dernier héritier au trône, et tandis qu’Henri de Navarre devient le prochain successeur à la couronne de France, la déchirure s’agrandit. Le 31 décembre 1584 est signé à Joinville la naissance de Ligue. La peur de voir un protestant prendre la couronne du royaume très chrétien plonge le royaume dans de nouvelles guerres, après quelques années d’accalmie au cours desquelles Amadis Jamyn avait regagné sa patrie natale. Au cours de ces quelques années de paix relative, avait-il pensé à un retour de l’harmonie, lui permettant de mettre forme ses projet pour sa famille et la communauté chaourçoise ? En 1582, il signe une donation pour les deux frères, Charles et Gabriel ; acte qualifié de « fondateur » par Christine Portier-Martin dans lequel Amadis précise ses intentions futures sur le devenir de ses biens dont une partie irait au bourg qui l’avait vu naître : la fondation d’un collège. Les années suivantes, Amadis travail à cette fondation par l’acquisition d’un corps de logis rue du pont, en 1584, et, en 1585, il complète celle-ci par l’achat de terrains mitoyens.

Mais déjà les armées fourbissent leurs armes tandis que la peste et la famine s’abattent sur la région. Jacques Carorguy, greffier au bailliage de Bar-sur-Seine témoigne dans ses mémoires du retour des fléaux en Champagne méridionale avec la Ligue (12). À la fin de l’année 1588, Chaource est prise par le seigneur de Praslin. Il y établit une garnison qui « courre » jusqu’à Bar-sur-Seine (13), pille les villages. Ses soldats s’emparent des voyageurs et des habitants des localités afin de les rançonner. Sous la protection de cette garnison, Chaource devient un refuge royaliste. On y trouve ainsi le procureur du roi de Troyes ou encore Claude de Dinteville, épouse de François de Cazillac. La vie à Chaource et dans le plat pays n’est pas si paisible et ne peut qu’inquiéter le seigneur de Basly. Ravages et pillages sont quotidiens dans la région. Est-ce ce contexte qui pousse Amadis Jamyn à vouloir aider la communauté de Chaource à réparer ses portes et murailles dans son testament, le 15 mai 1591 ?  En novembre 1591, après son entrée à Troyes, le duc de Guise s’empare de Bar-sur-Seine puis menace Chaource avant de s’en détourner pour aller mettre le siège devant Saint-Phal, piller et incendier le village après sa prise (14).

Ainsi, le 15 mai 1591, Amadis Jamyn rédige son testament, analysé par Christine Portier-Martin. Aspirant à la paix et à l’harmonie, mais dans un royaume catholique, il rédige ses dernières volontés pour faire la paix avec lui-même et assurer le salut de son âme au profit de la communauté. Ce salut passe comme tout bon chrétien par des messes, prières, chants et collectes. Il passe encore en bon catholique en des œuvres charitables, des œuvres cependant exceptionnelles, la fondation du collège afin d’ « instruire et faire instruire la jeunesse tant aux bons livres de la langue latine et grecque que aultres instructions ordinaires et accoustumées en un collège, » et parmi cette jeunesse douze écoliers pauvres dont l’enseignement est pris gratuitement en charge, ces douze écoliers chargés de participer aux messes et chants donnés pour son salut. Ainsi, par l’éducation humaniste de cette jeunesse et sa participation aux dévotions catholiques, ne veut-il pas instaurer l’harmonie tant espérée au sein de sa patrie à défaut du royaume ?

Amadis Jamyn aura vu naître et grandir la division toute sa vie et jusqu’à sa mort, le 5 janvier 1593. Il ne connaîtra pas la lente réduction de cette fracture, qui débute avec l’abjuration du protestantisme et le sacre d’Henri IV, et localement la révocation de la garnison de Chaource en 1594, l’entrée d’Henri VI à Troyes le 30 mai 1595 qui achevait de pacifier la région, ni l’harmonie instaurée dans le royaume par l’Édit de Tolérance signé à Nantes le 13 avril 1598, harmonie inédite car tolérant pour la première fois deux religions en un même royaume.

* * * 

(1) Reims, Presses Universitaires de Reims, 2 tomes, 1998 et 2000.

(2) Actes du colloque des 13, 14 et 15 avril 1998 rassemblés et présentés par Marie-Madeleine Fragonard et Pierre-Eugène Leroy, collection « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance N° 38 », Paris, Honoré Champion, 2003, réédités en 2024 par Classiques Garnier dans la collection « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance européenne, n° 38 ».

(3) Actes du colloque de Montiéramey et Bar-sur-Seine 24-25 avril 2003, Textes réunis par Jacky Provence, Paris, Honoré Champion, 2015, Bibliothèque d'Histoire Moderne et Contemporaine, n°47.

(4) Édition du manuscrit 2426 de la Médiathèque du Grand Troyes par Jacky Provence Bibliothèque d'Histoire moderne et contemporaine, Paris, Honoré Champion, 2011.

(5) "Jacques et Jean Colet, notables troyens et mécènes à Rumilly au XVIe siècle", Rumilly-lès-Vaudes. Son manoir, son église et ses mécènes, sous la direction de Marion boudon-Machuel et Jacky Provence, Troyes, La Vie en Champagne, 2016 (Arch. dép. Aube, BP 4208).

(6) Par ailleurs, ce contexte de montée des violences et ces violences elles-mêmes à l’échelle régionale avaient fait l’objet d’études et de publications par mes soins dont : brochure « Bar-sur-Seine au temps des Guerres de Religion », Patrimoine barséquanais, texte de la conférence donnée à Bar-sur-Seine le 26 novembre 1998 (Arch. dép. Aube, 579 PL 1) ; « Se défendre dans le Barséquanais pendant les Guerres de Religion », Actes du colloque Se défendre en Champagne-Ardenne à travers les siècles tenu à Sedan les 6 et 7 juin 2002, Centre d’Études Champenoises et CERHC Université de Reims-Champagne-Ardenne ; La Saint Barthélemy Barséquanaise, 23 août 1562, conférence donnée à Bar-sur-Seine le 23 août 2002 ; « Les pratiques religieuses populaires face à la morale réformée de Nicolas Pithou », Dévotions populaires. Actes du colloque (tenu à Reims les 25-27 avril 2002) sous la direction de Michel Tamine, CERHC et CEPLECA, Université de Reims-Champagne-Ardenne, Editions Dominique Guéniot, 2008, p.415-433 (Arch. dép. Aube BP 3708)  ; « Miracle ou imposture ? Les événements autour de la Belle-Croix de Troyes au prisme de Nicolas Pithou et Claude Haton », Actes du colloque Claude Haton en son temps, Provins – Hôtel-Dieu, 10 et 11 octobre 2009, Provins, SHAAP, 2009, p.115-134 (Arch. dép. Aube HB 3424).

(7) Nicolas Pithou de Chamgobert, Chronique de Troyes et de la Champagne durant les guerres de Religion (1524-1594), édition par P.-E. Leroy, PUR, 1998, Tome I, p. 491.

(8) Ibid., 2000, Tome II, p. 481-482.

(9) Ibid., 2000, Tome II, p. 909.

(10) Guy Cure, Amadis Jamyn, un poète et savant champenois au temps des guerres de Religion, éd. Liralest – Editions Dominique Guéniot, 2021, p. 35.

(11) Pierre Poupo, La Muse Chrestienne, texte établi, présenté et annoté par Anne Mantero, Paris, Société des Textes Français Modernes, 1997, p. 353.

(12) Jacques Carorguy, Recueil des choses les plus mémorables advenues dans le royaume de France (1582-1595), éd. Jacky Provence, Paris, Honoré Champion, Bibliothèque d’histoire moderne et contemporaine n°34, 2011.

(13) Ibid., p. 56.

(14) Ibid., p. 118.




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